L’INTERVIEW DE LA FIN

L’INTERVIEW DE LA FIN

Un journaliste mystère nous a demandé notre ressenti sur cette petite année passée à l’autre bout du monde (promis, on a répondu aux questions chacun de son côté !), voici nos réponses…

 

Que regrettez-vous d’avoir emporté ?

V : un maillot de bain avec uniquement le haut (p’tite tête !), un brumisateur qu’on n’a jamais pensé à sortir, un chargeur solaire qui ne marche pas !

N : le matelas de camping (percé dès la deuxième nuit) et le duvet Décathlon (trop petit) qui n’étaient pas d’une super qualité.

 

Quel matériel supplémentaire auriez-vous dû prendre ?

V : une lampe frontale, un dos et des bras plus musclés, l’épilateur électrique, le bas du maillot de bain en question ( !)

N : l’appareil photo de JC pour prendre des photos sous l’eau, de la barrière de corail et des dauphins. Tant pis, faudra revenir pour ça… J

 

Votre rencontre la plus émouvante ?

V : un soir à Coolgardie dans le South Australia, alors que nous étions en train de cuisiner au barbecue, un Aborigène est venu nous parler de son amour pour son pays et se demandait si nous avions peur des Noirs…

N : Clémence et Florent qui nous ont accueillis à bras ouverts après seulement quelques heures d’échange autour d’un verre en France.

 

La plus inattendue ?

V : une copine de collège du Mans rencontrée à Sydney dans le restaurant où je travaillais !

N : La rencontre avec un Aborigène dans une ville de l’outback. Il pensait que l’on avait peur de lui parce qu’il était noir et aussi parce qu’il aurait eu des raisons de ne pas nous aimer en tant que « Blanc », sachant ce que les précédents « Blancs » ont fait à son peuple.

 

Votre meilleure expérience pro ?

V : Merlo Kitchen à Brisbane où je travaillais en tant que commis de cuisine, j’avais l’impression de jouer à la dinette ! Les managers étaient sympas, encourageants. Mais attention aux doigts !

N : Merlo Kitchen, j’ai vraiment aimé la chance qui nous a été donnée dans ce job, alors qu’ils savaient que nous n’avions aucune expérience en cuisine. Cette confiance a été, je l’espère récompensée par l’énergie que j’ai pu fournir pour faire de mon mieux. De leur côté, les managers nous ont vraiment pris sous leur aile pour apprendre et avancer. Bref, cela c’est fini précipitamment avec un licenciement un peu rapide, mais quand la haute direction décide…

 

Le pire job ?

V : j’hésite entre la boulangerie Poppy’s Basket et le restaurant Dell Ugo, tous deux à Brisbane pour le rythme infernal et la pression de la part des managers.

N : Par défaut, car ce n’était pas vraiment une mauvaise expérience, je dirais Hasham’s Dips. Mon premier job fut pour moi l’occasion de me lancer en anglais. Je dirais tout de même le pire, car le manager était quelque peu impulsif et pas toujours très agréable. Il m’a souvent pris pour faire des taches pénibles (nettoyer la chambre froide par exemple, -15°C en permanence !). et le salaire n’était pas top. De plus, il m’a fait croire que j’étais déclaré et qu’il me retirait des taxes pour les payer à l’Etat. Avec l’expérience des jobs suivants, je sais maintenant que sans fiche de paye hebdomadaire, on est souvent payé au black.

 

Le plat « aussie » le plus horrible :

V : sans hésiter la Vegemite ! (pâte noire à base de mélasse que les Australiens tartinent sur du pain au petit déjeuner). Sebounet, si ça peux te rassurer, le gingembre à côté, c’est du Nutella. Sinon, les plats frits ou en sauce en général qui nous rappellent que les Etats-Unis ne sont pas très loin…

N :la tartine de Vegemite le matin au p’tit dej  (où n’importe quand dans la journée d’ailleurs).

 

Une agréable surprise culinaire ?

V : coup de cœur pour le garlic bread (pain tartiné de beurre à l’ail que l’on prend à l’apéro), les muffins, le barramundi (poisson)

N : le burger australien, avec betterave et ananas dedans, c’est pas ce qu’il y a de mieux en cuisine, mais en Oz, il faut pas être trop difficile.

 

La bière « aussie » que vous avez particulièrement appréciée :

V : peu amateur de bières à la base, je dirai la XXXX Gold mais je reste fidèle à la Corona.

N : la Carlton Draught.

 

Ce qui plaît au porte-monnaie :

V : la nourriture (on peut manger un sandwich pour l’équivalent de 2€, boire une bière pour 1,50€)

N : l’essence (j’ai checké régulièrement croyez moi !), tout ce qui est technologie, dû au taux de change euro/AUD (dollars Australlien).

 

Ce qui est beaucoup plus cher qu’en France :

V : les transports.

N : la nourriture et en particulier les fruits et légumes qui sont chez nous communs, pas forcément ici, les produits laitiers, les amendes ou le ticket de stationnement.

 

On ne peut terminer un séjour en Australie sans évoquer la faune…

L’animal que l’on a le plus vu en Oz :

V : les perroquets (que ce soit les petits lorikeets ou les gros cacatoès) puis les kangourous.

N : le kangourou pour le mammifère, et sinon, les cacatoès blancs et loriquets.

 

La bestiole la plus pénible :

V : bzzzz, la mouche !

N : la mouche, rien de plus inutile sur terre !

 

Votre peluche fétiche :

V : je suis devenue fan des koalas (ils sont trop mignons !)

N : le diable de Tasmanie.

 

Et la nature d’une manière générale…

Le paysage le plus spectaculaire

V : la plage de Whitehaven Beach (le paradis blanc) et il l’est vraiment…

N : sous l’eau, la barrière de corail, sur terre : la plage de whiteheaven beach (le paradis sur terre).

 

Votre endroit sauvage coup de cœur ?

V : les chutes d’eau de Jim Jim Falls dans le parc national de Kakadu (Terrritoire du Nord).

N : le parc national de Blackdown Tablelands.

 

La température la plus élevée ?

V : 43.7°C je crois à Melbourne en janvier-février.

N : 47.6°C dans le Victoria au moment des feux de forêt.

 

La température la plus basse ?

V : 0°C près de Ayers Rocks dans le centre rouge, une nuit dans une toile de tente, j’en ai encore froid dans le dos !

N : -1°C dans le centre de l’Australie au début de notre trip (en hiver donc).

 

Quel a été votre film préféré en Oz ?

V : même si je ne suis pas fan des Batman, je pense Dark Knight que nous avons vu sur écran géant et qui donne des frissons !

N : Dark night sur écran géant à l’Imax.

 

Un endroit incontournable pour sortir ?

V : l’Argyle à Sydney, la déco y est tout simplment superbe. Autre Q.G. à Sydney, le Black Bird qui propose des pizzas à 5$ et de nombreux cocktails à tarif réduit lors des happy hours.

N : le Whoolsheld à Cairns

 

Qu’est-ce qui vous manquera le plus en quittant ce pays ?

V : la bonne humeur et la joie de vivre des Australiens, le beau temps, porter des tongues tous les jours !

N : le mode de vie à l’australienne, avec le respect d’autrui, la confiance qu’on accorde et l’entraide permanente.

 

Que pensiez-vous ne pas être capable de faire avant d’arriver en Australie ?

V : partir dans le désert hors d’un circuit organisé, plonger près de requins, se promener dans un parc non loin de crocodiles.

N : laisser le van ouvert (voire les clefs dessus) et s’éloigner quelques instants.

 

Des sensations fortes ?

V : la plongée dans la Barrière de Corail, la nage avec les dauphins, le 4X4 dans les dunes de sable.

N : Nager avec des dauphins, et aussi plonger avec des requins (mais ceux-là ne sont pas dangereux).

 

Ce qui vous met en colère :

V : les backpackers qui ne respectent pas les autres ni l’Australie, les commerçants qui n’affichent pas les prix, les ronfleurs.

N : les Français qui débarquent ici et qui nous donnent la réputation de personnes malhonnêtes et sans réelle volonté de vouloir s’adapter au pays qui les accueille.

 

Ce qui vous met du baume au cœur :

V : un Australien qui vient nous proposer son aide quand on ouvre un plan, un simple « Good Day, mate ! » (bonjour, l’ami !).

N : toujours l’entraide entre les gens ici, en particulier pour les incendies du Victoria. Je sais maintenant à quoi ressemble la solidarité.

 

Si vous deviez revenir vous installer en Oz :

V : j’opterais pour Sydney ou Brisbane pour la qualité de vie et le dynamisme qui y règnent (de nombreux parcs, la plage pas très loin, cinémas, musées et bars).

N : Ca serait le bonheur. La seule chose qui me manquerait, ce sont mes proches… et peut être un peu la bonne bouffe aussi…

 

Ce que l’on a appris sur soi-même

V : malgré la première peur, il faut se lancer et se dépasser, que ce soit pour vivre dans un van au gré de ce que l’on découvre sur place, chercher un endroit où dormir, prendre une douche et prendre son repas, partir dans le désert,…

J’ai appris à « penser la vague 

Je peux partir à la pêche (mais je tiens 6min30)

On peut survivre à une douche froide (en l’occurrence, des dizaines)

J’ai revécu la période des lessives à la main qu’ont connu nos aïeux

Je peux être copilote et lire un plan (mais il faut le tourner dans le bon sens lol)

Je peux lire un pavé de 300 pages en une journée

Un filet anti-mouches et des boules Quiès peuvent s’avérer indispensables

ce que j’ai confirmé sur moi-même : je ne serai jamais mathématicienne

N : pleins de choses, mais le plus important pour moi est ce travail sur la rancune qui a sensiblement changé.

 

Un regret ?

V : de ne pas être allée en Nouvelle-Zélande, ce sera pour un autre voyage…

N : de ne pas avoir pu aller vivre dans un ranch dans le Western Australia comme nous le souhaitions.

 

Le mot de la fin

V : Un gros bisou à Clem & Flo, Elodie & Luis, Céline et James, Mathurin, Nico, Anne, Barbara, Rolf, Jérôme, Pablo, Natacha & Marion, Ginette, Natalia, Steve, Haydn & Julia, Ashley et Kain, Marian, Guillaume & Sarah,Maggie, Jay, Craig & Tony etc. Chacun son histoire, son projet en oz, ses péripéties…

Toutes ces belles rencontres nous ont permis de faire un mini tour du monde et d’apprendre un peu plus sur Taiwan, le Brésil, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, l’Australie, la France et bien d’autres pays.

L’Australie est un pays merveilleux, n’hésitez pas à aller découvrir cette terre sauvage et ses habitants si chaleureux, on en ressort grandi et avec une autre vision des soucis quotidiens que l’on peut rencontrer en France (les grèves, la violence, les médias alarmistes…). J’espère que ce pays jeune continuera à se développer et prospérer.

Merci au Working Holiday Visa d’exister et de permettre aux jeunes de découvrir ce pays à bon marché !

Merci à tous ceux qui ont fait de ce voyage une expérience inoubliable ; ça valait vraiment le coup !

Et un petit mot à mon co-interviewé pour lui dire merci d’avoir rendu ce rêve possible et pu partager tous ces moments magiques. I’m so happy with you !

N : Si c’était à refaire, ca serait sans hésitation. Je conseille sincèrement à ceux qui ont l’opportunité et/ou l’envie de le faire, de ne pas hésiter à se lancer. Cela paraît un projet énorme qui demande beaucoup de préparation : Il y en a évidemment, mais rien d’insurmontable par rapport au bonheur que cela procure. Et s’il vous plait, respectez le pays où vous vous trouvez, vous en demandez autant en France…


25/03/2009
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ASTUCES ET TIPS

ASTUCES / TIPS

Afin que notre expérience puisse profiter à d’autres futurs backpackers, nous avons tenté de réunir ici quelques informations utiles :

 

  • Le choix des backpacks (auberges de jeunesse)

Plusieurs critères peuvent être pris en compte dans le choix d’une auberge de jeunesse : sa localisation, le calme, la propreté, les moyens mis à disposition (ustensiles de cuisine, linge de lit, casier, navette, accès internet….). Attention aux prix indiqués dans les guides touristiques tels que le Lonely Planet qui ne sont pas forcément à jour. Attention également au fait que les prix peuvent varier selon les périodes de basse/forte saison. Les auberges YHA nous ont paru être les meilleures en termes de rapport qualité/prix bien que parfois un peu plus chères que la moyenne. Cependant, ils proposent une carte de membre YHA qui permet non seulement des réductions dans tous les YHA du pays mais aussi parfois dans les musées, les trains, les bus…N’hésitez pas à demander un tarif consession.

  • Options logement

Différentes options s’offrent aux voyageurs, que ce soit les hôtels/motels (à partir de 70$ la chambre), les locations d’appartement, les colocations (entre 250 et 450$ par mois), le camping dit caravan park (souvent 20-25$ l’emplacement tente avec véhicule pour 2), la vie en van et bien sûr les backpacks (une moyenne 25-30$ par personne pour un dortoir de 6). Ces derniers peuvent s’avérer onéreux sur le long terme. Attention, certains propriétaires demandent de rester pour une durée minimale (souvent 6 semaines pour une coloc, 2 mois pour un appart).

Dans els endroits reculés et principalement les parcs nationaux, nous tombions sur des campgrounds c’est-à-dire des terrains de campings rudimentaires : un endroit où faire du feu, des toilettes chimiques, pas toujours de douches et une urne où déposer le paiement (si si !). Ceux-ci coûtent en général 4$ la nuit par personne. Les rangers passent parfois pour vérifier si tout va bien et récupérer l’argent de l’urne. Des brochures touristiques sont souvent laissées à disposition.

 

  • Les transports

Melbourne, Adelaïde, Perth et depuis peu Sydney proposent des services de bus gratuits dans le centre-ville.

Pour traverser le pays, nous avons expérimenté le train Ghan, assez coûteux et surtout long (24h pour faire Darwin-Alice Springs), dont une escale de 4h permettant de découvrir les Katherine Gorges. On y trouve un wagon bar bien sûr mais aussi des douches et un G.O. qui nous explique tout sur le trajet, l’histoire de ce train, la découverte de ces contrées arides…

La compagnie de bus Greyhound relie également les villes australiennes et propose de nombreux stops sur les principaux lieux touristiques. Voyager de nuit est bon marché, mais il ne faut pas s’attendre à beaucoup de confort…

L’avion permet quant à lui de parcourir le pays rapidement, pensez à réserver plusieurs mois à l’avance pour obtenir des billets pas chers, notamment via Virgin blue, Jetstar, Qantas… Vous pouvez consulter des sites internet low cost ou comparateurs de prix tels que www.webjet.com.au.

Enfin, il y a toujours la possibilité de louer ou d’acheter un véhicule, que ce soit un van, un 4X4 ou un modèle berline. Vous n’êtes pas obligés de rendre le véhicule à l’endroit où vous l’avez loué au départ (à vérifier selon les clauses de chaque agence). Certains contrats limitent le nombre de kilomètres parcourus par jour ce qui peut être contraignant.

 

  • Achat d’un véhicule

La plupart des backpackers optent pour l’achat d’un van, de temps en temps pour une berline break, les deux permettent de dormir confortablement. Le van vous offrira cependant plus de confort si vous vous organisez correctement pour le rangement à l’intérieur.

D’un point de vue administratif, tout dépend de l’Etat dans lequel est immatriculé le véhicule que vous projetez d’acheter. Le Queensland et New South Wales s’avèrent être rigoureux sur pas mal de points pour la registration (sorte de carte grise que l’on peut acheter pour 6 mois ou 1 an, on le peut l’obtenir qu’après avoir effectué le safety check, càd un contrôle technique). Le Western Australia est pour sûr l’endroit le plus simple pour effectuer cette démarche (pas de document demandé, transfert sur internet). Cela dit, la rigueur imposée dans les autres Etats vous donnent une certaine « sécurité » sur la qualité du moteur.

De notre côté, nous avons acheté un van dans le Queensland. Il nous a fallu refaire la registration (Rego dans le jargon) qui expirait 15 jours plus tard. Pour cela, on a dû fournir le fameux certificat de sécurité, qui nous a été délivré seulement après certaines réparations, et payer une nouvelle rego pour une année .

Coût de tout cela :          -      Achat du van : $3600 après négociation

-          Réparation + certificat : $960

-           Rego : $580 pour un an

-           

  • Location de voiture

2 possibilités :   - la location de voiture/van tout équipé prévu pour backpackers.

-          Voiture / 4x4 chez un loueur classique mais qui offrent des prix nettement plus intéressants

Pour la première option, c’est génial, tout est prévu dedans (glacière ou frigo, de quoi cuisiner, dormir,…), mais vous paierez le prix de la tranquillité. Remarque particulière pour Autobarn qui nous annonçait $390 pour une location de 10jours car une fois arrivés sur place, se transformera en $550 avec l’obligation pour le dernier jour de ramener la voiture à 13h ?!

Pour la seconde option, nous sommes passés par le site www.vroomvroomvroom.com.au qui propose des prix très intéressants dans des agences connues (Avis, Hertz, Europcar,..). Nous avons loué plusieurs voitures chez eux : une Hyundai Getz (petite voiture) avec clim, boîte auto et Km illimités (important vue la taille de l’Australie), $188 pour 4 jours et un 4X4 Toyota pour à $220 pour 5jours à Adélaide.

 

  • Les guides touristiques

Nous en avions acheté plusieurs avant de venir en Australie, nous avons finalement emporté uniquement le Petit Futé 2007 et le Lonely Planet 2008. Ces deux bouquins ont été nos bibles pendant ces 10 mois car de nombreuses infos pratiques s’y trouvent. Toutefois, nous étions parfois déçus par les informations erronées ou dépassées qui y étaient mentionnés, notamment en termes de prix et de numéros de téléphone. Sur place, vous trouverez toujours un Visitor Information Centre où compléter vos documents.

 

  • Les endroits à ne pas manquer 

Petites astuces que nous ont transmises d’anciens backpackers et qui ne sont pas forcément mentionnés dans les guides. Vous y trouverez pour sûr des animaux à l’état sauvage :

Tin Can Bay (QLD) : située sur la côte est près de Rainbow Beach (en face de Fraser Island), cette baie accueille de nombreux dauphins qui viennent tous les matins vers 7-8h depuis des années afin d’être nourris par une O.N.G. nous pouvons nous approcher d’eux également et leur donner un poisson, et ce gratuitement !

South West Rocks (NSW) : ce petit village de pêcheurs, niché entre Coffs Harbour et Port Macquarie, possède un nid de kangourous (si si) présents tous les jours à partir de 17h30 environ près d’une brasserie, The Tavern.

Great Ocean Road (VIC) : 10km après Apollo Bay depuis Melbourne se trouvent plusieurs dizaines de koalas perchés juste au-dessus de la route !

 

  • Dans l’Outback

De nombreux tours opérateurs/agences de voyage proposent des circuits organisés de quelques jours à une semaine pour découvrir l’Outback. Si vous souhaitez découvrir la région par vous-mêmes, vous pouvez opter pour la location de voiture (voir ci-dessus) ou faire un covoiturage (de nombreuses affiches se trouvent dans les backpacks, on appelle le covoiturage un lift).

Attention toutefois car quelques précautions s’imposent avant de partir dans le désert :

Prendre en quantité suffisante de l’eau et du carburant (la prochaine station essence peut être à 300km !)

Prévoir des outils et roue de secours si besoin

La climatisation du véhicule peut être un avantage non négligeable car les températures peuvent atteindre 40°C

Emporter crème solaire, trousse de secours, chaussure fermées et filet anti-mouche

 

  • Recherches de jobs

Comme nous ne restions pas longtemps dans chaque ville, il nous était difficile de trouver des postes à responsabilité ; c’est pourquoi nous nous sommes orientés vers des petits jobs. C’était aussi une opportunité de découvrir des métiers complètement nouveaux pour nous. Nous nous sommes inscrits dans quelques agences de recrutement (peu concluant) puis nous sommes partis les CV sous le bras dans les boutiques, les restaurants…. Nous avons finalement trouvé essentiellement dans la restauration.

Les employeurs demandent si vous avez un WHV (Working Holiday Visa, un visa tourisme-travail) et un TFN (Tax File Number, une sorte de numéro de sécurité sociale). L’obtention du visa se fait via Internet en 24h et coûte 110€. On peut faire la demande de TFN également par Internet, ce numéro nous est ensuite envoyé par courrier (il faut donner, si vous n’avez pas de logement fixe sur place, l’adresse d’un mai, d’une auberge…). C’est avec ce TFN que l’employeur peut nous déclarer. Grâce à cela, nous pouvons ensuite récupérer :

-          les taxes (équivalent des charges salariales) qui nous prélevées sur notre salaire lorsque l’on s’apprête à quitter le territoire australien

-          les cotisations aux caisses de retraite (Superannuation) qui nous prélevées sur notre salaire une fois seulement après avoir le territoire australien

les employeurs proposent souvent de faire un essai (trial) d’une à plusieurs heures, pas toujours payées (or c’est olbigatoire).

Il peut être plus difficile de trouver un emploi dans les villes où de nombreux backpackers s’installent tel Cairns ; mieux vaut chercher ailleurs dans ce cas ou à défaut chercher en dehors du centre-ville.

Nous trouvions un emploi en moyenne en 4 jours mais ce en arpentant les rues de 9h à 17h…

 

  • Peter Pan

Cette compagnie possède des agences dans toutes les grandes villes d’Australie. En prenant la carte de membre (gratuite), vous aurez de nombreux avantages notamment pour vos connexions Internet (souvent les 15 premières gratuites au lieu de 1$). Ils peuvent vous aider pour réserver vos hébergements, des circuits organisés (tours) etc et prennent rarement une commission ! C’est également là que se trouvent les multiples affiches de personnes vendant leur van ou une tente, proposer du covoiturage (le lift es t en effet très fréquent en Oz), des coupons pour des repas gratuits (free meal voucher, très populaires à Cairns) etc…

 

  • Connexion Internet

Outre dans les Peter Pan, les cybercafés sont très nombreux en Australie, on peut parfois tomber sur des connexions sans fil gratuites, notamment près des médiathèques (library). En général, cela coûte 1£ (soit environ 0.50€) le quart d’heure.

 

  • Se nourrir pour pas cher

Le concept de food court est très populaire en Australie : de nombreuses enseignes de restauration (principalement rapide) telles McDonald’s, Nando’s, KFC, Sumo Salad…  se réunissent dans une grande « cantine ». Une fois l’heure du déjeuner passée (c’est-à-dire à partir de 15h), ceux-ci vendent à prix réduit afin d’écouler leur marchandise. C’est ce que l’on appelle les afternoon specials (un plat peut passer de 10 à 5$).

 

  • Cheap Tuesday

Le mardi est LA journée discount. On peut trouver des pizzas à 5$ chez Domino’s, la place de ciné à 6 ou 10$ au lieu de 16, la location de DVD à 1$ pour la semaine,… De nombreux cafés et restaurants ont eux aussi leur offre du jour.

 

  • Alcools

En Australie, les supermarchés ne sont pas autorisés à vendre de l’alcool. Pour s’en procurer, il faut se rendre dans les bottle shops. Les bières locales, par exemple la Victoria Bitter ou encore Coopers, sont les moins chères (3.50$ la bouteille) que les bières importées comme la Corona.

Bières et vins au verre sont également moins cher dans les bars que les Mojito, rhum/orange etc.

 

  • Téléphoner vers la France

Nous avions opté pour le système de téléphonie Internet Skype : il suffit de s’inscrire sur Internet et l’on peut ensuite s’appeler d’ordinateur à ordinateur gratuitement (il faut payer en revanche si l’on souhaite appeler d’ordinateur à téléphone). Il faut pour cela s’équiper d’un casque micro et éventuellement d’une web cam. Si nous ne trouvions pas de connexion Internet ou si la ligne était mauvaise, nous allions plutôt dans des cabines et utilisions des cartes téléphoniques présentées sous forme de tickets de caisse appelées Oz Call. Ceci permet d’appeler à moindre frais (environ 0.10€ la minute) vers la France. Il faut taper le code inscrit sur le ticket puis le numéro de téléphone précédé de 0011 33. Ces tickets coûtent 10$.

 

  • Réseau mobile

Les opérateurs téléphoniques présents en Australie sont Telstra, Optus, Vodafone, Virgin,… nous avons choisi d’acheter chacun un téléphone de base à 49$ et de prendre des cartes prépayées (type Mobicarte) chez ce dernier car il permet de s’appeler gratuitement de Virgin à Virgin. Nous avions une couverture réseau plutôt bonne à travers le pays sauf en Tasmanie.

 

  • Banques

ANZ, Westpac, Commonbank,… font partie des principales banques que l’on trouve en Oz. Lorsque nous étions en France, nous avons choisi d’ouvrir un compte commun chez HSBC car cette banque possède des agences en Australie. Nous avons ainsi pu ouvrir notre compte australien depuis la France et facilité les démarches administratives.

Les cartes de paiement et de retrait les plus utilisées en Australie sont les debit cards, la grande majorité des commerces les prennent (cela s’appelle système Eftpos). Dans certains cas tels la location d’une voiture, les agences ne les prennent pas et vous demandent une carte de crédit (pourquoi pas la vôtre française) en garantie.

 

  • Achat de souvenirs

Nous n’avons pas résisté à l’envie de ramener un petit présent à nos proches. Après avoir écumé les boutiques de souvenirs, nous nous sommes aperçus que les marchés et notamment le Queen Victoria Market de Melbourne et le Paddy’s Market de Sydney, sont les endroits où ces produits sont les moins chers. On peut même négocier !

 

  • Taxes

Hormis les 2 taxes citées plus haut dans la rubrique jobs, il existe une troisième taxe que l’on peut récupérer en quittant le territoire australien. Pour tout achat effectué dans les 3 derniers mois avant votre départ d’Australie, dans un même magasin et pour un montant de 300$ minimum, vous pouvez récupérer la TVA appliquée (dite GST). Il suffit de présenter ces produits et le ticket de caisse au bureau de Tax Refund situé à l’aéroport le jour de votre départ.

 

  • Informations télévisées en français

Le journal télévisé de F2 de la veille au soir est retransmis tous les jours sauf le dimanche sur la chaîne SBS à 9h20.

 

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions !


25/03/2009
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The end

21/03/09

 The end

 Nos derniers jours à Perth ont été consacrés à la détente, au tri de nos photos (près de 4000 !) et à la préparation au retour en France. Retrouver les proches bien sûr, découvrir les nouveaux visages de bambins, le mode de vie français (et surtout le camembert lol) mais aussi des soucis et une crise économique qui ralentit fortement notre enthousiasme.

La ville de Perth possède de nombreux espaces arborés le long de la Swan River où les Australiens aiment courir et se détendre autour d’un pique-nique improvisé.

Nous avons décollé le 18 pour passer nos 2 derniers jours en Australie à Sydney. Nous avons profité de la plage pour se reposer (notre vol a eu lieu de nuit et quoiqu’on en dise, les fauteuils ne sont pas aussi confortables qu’un vrai lit, surtout quand on reçoit des coups de genoux incessants dans le dos) et des derniers moments avec les copains. Céline et James, arrivés en décembre sur le territoire australien, prennent leurs marques et ont trouvé des jobs. La baie de Manly leur plaît beaucoup. Pendant ce temps, Clem et Flo, entre 2 tournois de ping pong, préparent leurs vacances en France cet été avant de revenir en Australie (Flo est en effet repris dans sa boîte).

L’Opéra, les Rocks, Darling Harbour, des lieux qui résonnent en nous comme des moments magiques passés à apprécier le mode de vie australien et la chaleur de ses habitants…

Il est temps de faire les valises ( !) en faisant une dernière fois le tri sur ce que l’on ramène et ce qu’on laisse aux amis (comme les palmes) ou bien encore à l’Armée du Salut (on y donne nos vêtements) ou Cash Converters (on peut y vendre ce dont on ne se sert plus). Les souvenirs et le Monopoly sur le dos ( !), direction l’aéroport en taxi s’il vous plaît. Petite poussée d’adrénaline au bureau d’enregistrement : ouf, nos bagages font à peine plus de 20 kg, la limite autorisée, nous ne payons pas de supplément.

Décollage à 10h05 de Sydney, arrivée à 17h40 à Séoul en Corée du Sud, nous remontons le temps. Les hôtesses nous proposent du bœuf aux légumes épicés pour le petit déjeuner, beurk… ! La zone de transit de Séoul est très spacieuse et propre et offre des fauteuils type transat où nous pouvons passer la nuit. Nous souhaitions sortir et profiter de cette escale pour avoir un aperçu de la ville mais il était trop tard, les visites organisées étaient terminées. Peut-être pour une prochaine fois…

Nous embarquons pour notre second vol à 10h05. Impressions étrange car tout l’équipage est français, ça surprend de réentendre sa propre langue ! Nous l’accueillons avec un grand sourire lorsqu’il nous propose du pain et du fromage…

Après avoir fait le tour des films, des jeux et des musiques proposées dans l’avion, nous essayons de dormir et avoir un max d’énergie pour le soir (Seb, le frère de Nico, fête ses 25 ans) mais notre horloge biologique ne l’entend pas de cette oreille…

Une fois nos bagages récupérés (tout est là, ouf !), les portes de sortie s’ouvrent et des hommes de toutes tailles en lunettes noires nous accueillent, cachés derrière des pancartes « A l’attention de Virginie et Nicolas, on les attend ici ». Embrassades et petites larmes, c’est la famille de Nico qui est là, les petits comme les grands et Léa, la petite nièce de 6 mois…

Fin de l’aventure, un nouveau chapitre va s’écrire, en France ou ailleurs…

Nous espérons que ce blog vous aura apporté un petit bout d’Australie chez vous.

Pour l’instant, il est l’heure d’aller faire la fête !


25/03/2009
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Comme dans un western…

14/03/09

Comme dans un western…

 Le festival d’Adélaide nous a permis d’assister à un concert de pyrophone (un xylophone gigantesque qui s’enflamme), à une performance de Michael Hudson, un joueur de didgeridoo connu ici et à la parade locale.

Debout très tôt le lendemain pour prendre l’avion pour Perth et atterrir dans le Western Australia (WA), notre dernière étape en Australie. Nous avons désormais 8h de moins qu’en France.

Première journée dans les rues de la grande ville la plus isolée au monde, petite séance shopping, à la recherche de quelques souvenirs…. Un vent venu de l’Antartique, le Freo Doctor, souffle quotidiennement  sur Perth.

Nous avons opté pour la même formule que dans le South Australia : parcourir l’Etat en voiture de location. Nous avions cette fois une berline, beaucoup moins confortable que le 4X4 pour dormir… mais bon, ce n’était que pour 10 jours. Nous avons hésité avec une agence connue en Australie, Autobarn, dédiée aux backpackers (les voitures/vans sont équipées de tout le matériel nécessaire au camping) mais le prix annoncé dans la brochure n’était plus le même arrivé en agence (+ 30%). Ceci arrive souvent en Australie (que ce soit en auberges de jeunesse, en agences de voyages….), la loi sur l’affichage obligatoire de prix mis à jour ne doit pas exister ici.

Le Western Australia, qui est l’Etat le plus vaste d’Australie, possède des paysages et des climats très contrastés, entre le nord ouest tropical, le centre aride et semi-aride et le sud-ouest tempéré.

L’Océan Indien nous a enchantés par sa couleur bleu azur, les couchers de soleil y sont magnifiques…

Première escale à Kalgoorlie à l’est de Perth, une des seules villes qui ait survécu à la ruée vers l’or au début du XXème siècle, qui vit aujourd’hui grâce au tourisme et au travail dans les mines. Super Pit est une des plus grosses mines à ciel ouvert du monde, creusée par des camions dont le diamètre des roues peut faire jusqu’à trois fois la taille moyenne d’un homme.

Lors d’une soirée barbecue, nous avons eu l’opportunité d’échanger quelques mots avec un Aborigène. On sent toute la douleur de ces hommes suite aux violences infligées par les Blancs pendant des décennies.

Petite boucle par Albany et Margaret River, dont les vins ont (enfin !) émoustillé nos papilles. Non loin de là, dans une immense forêt appelée la Vallée des Géants, certains des arbres région peuvent mesurer jusqu’à 14m de diamètre. Nous avons fait le Tree Top Walk, une ballade sur une passerelle située à 40 m de hauteur. Certains n’étaient pas très rassurés….

Autre paysage surprenant, le Pink Lake (lac rose), qui doit sa couleur à sa teneur en sel conjuguée à l’ocre rouge du sol.

Déçus par notre dernière tentative de nager avec des dauphins où nous étions tous en rang d’oignons le long d’une corde, nous avons décidé de renouveler l’expérience à Bunbury. Cette fois, nous avons vraiment nagé et joué avec les dauphins dans l’eau. Lorsque nous chantions, ils nous répondaient par ultra-sons, c’était simplement magique…

Le Western Australia possède de nombreuses formations rocheuse atypiques, tels que Wave Rock, une sorte de vague géante en granit et les Pinnacles où des milliers de pics s’érigent dans un désert de sable, ou encore Nature Windows (littéralement des fenêtres sur la nature). Nous avons survécu aux attaques de mouches (elles pullulent ici !!), aux piqûres de moustiques et à la vilaine grimace d’un blue tongue. Il s’agit d’un animal tout à fait inoffensif qui montre sa langue bleue pour faire peur aux éventuels prédateurs.

Une nuit chez des fermiers du fin fond de l’Outback, Haydn et Julia, âgés de 70 ans, qui nous ont raconté la vie en tant que cow boy, la course après le cheptel, la tonte des moutons, le système de récupération d’eau dans ces contrées arides… un moment génial qui nous a permis de vivre quelques instants à la mode cow boy.

Plus que quelques jours sur ces terres rouges avant de retrouver les plaines vertes de la Normandie et de la Sarthe…


14/03/2009
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Terre de feu, pierre d’opale et grappes de raisin

27/02/09

Terre de feu, pierre d’opale et grappes de raisin

 Première chose : oui nous avons vendu le van !!!! Ce véhicule sera passé entre les mains d’Allemands, puis de français, puis re un Allemand, Jost. Soulagés, nous avons profité de nos derniers jours sur Melbourne comme de vrais vacanciers, entre sport, découverte des coins sympas de la ville et ciné (ce qui était difficile au début du séjour). Nous avons redécouvert la vie de piétions et sommes retournés en auberges de jeunesse, avec son lot de rencontres… et de bruit parfois.

Pour la St Valentin, nous nous sommes offert un petit plaisir : un resto français, Le Bergerac, avec de la baguette (waouh), du beurre demi-sel, du canard, de la tarte tatin… des délices bien de chez nous !!

Départ pour Adelaïde pour 10h de bus de nuit. Arrivée à l’aube avec une seule hâte, retrouver un bon lit.

A Melbourne comme à Adelaïde, des lignes de bus et de tram sont gratuites, ce qui permet de bouger à travers la ville à moindre frais. La ville prête également des vélos pour parcourir Adelaïde, qui possède de nombreux monuments historiques où se trouvent aujourd’hui l’université, le casino… Cette ville est reconnue à l’échelle du pays pour ses multiples festivals, celui d’Adelaide Fringe s’ouvre d’ailleurs aujourd’hui. Nous avons également appris que le Grand Prix d’Australie avait lieu à Adelaïde avant d’être transféré sur le circuit de Melbourne en 1985, de grands pilotes ont laissé des traces de leu passage ici.

Intrigués par la vie dans le désert, nous avons décidé de partir dans l’Outback et de louer un 4X4. Un climat très aride et plus de 2000km de route en 4 jours nous attendaient.

Nous sommes ainsi tombés sur des paysages assez sordides, de villages fantômes tel que Farina qui s’est éteint dans les années 1960 au plus petit village d’Australie, William Creek, constitué de… 12 habitants, en passant par Coober Pedy. Cette ville étrange est constituée de nombreuses communautés, dont les Aborigènes. L’été, les températures avoisinent les 40°C c’est pourquoi les ue le Grand Prix d’Australie avait lieu àhabitants ont construit des maisons troglodytiques. Nous avons-nous-mêmes dormis dans des dortoirs situés à 10m sous terre.

Les premiers chercheurs d’opale arrivés dans les années 1800 ont choisi de vivre dans des conditions très difficiles, loin de tout et espérant chaque jour trouver la fameuse pierre, qui constituaient leur seul et unique revenu. Cette pierre peut prendre différentes teintes, du blanc crémeux au noir en passant par le bleu/vert, le noir ayant le plus de valeur. Pour avoir le droit de chercher de l’opale pendant 12 mois, il faut s’enregistrer auprès du Service des Mines et payer pour un lopin de terre de (souvent 50X50m). Certains ont fait fortune…

Le mythe de l’oasis en plein désert n’en est plus un ! Nous avons trouvé des points d’eau formant des sortes de geysers qui viennent du plus profond de la terre pour y repartir quasiment aussitôt. Ceux-ci permettent à la faune locale de survivre au milieu de rien. Nous avons en effet croisé des émeus, des kangourous, des dromadaires (vestiges d’un temps où les Afghans et les nouveaux immigrés se déplaçaient sur cet animal) mais pas de dingo. Nous avons aperçu la fameuse dingo fence (barrière anti-dingo) qui traverse le pays sur environ 5300 km, afin de protéger le bétail de ces chiens féroces.

Après 650 km de chemin de terre à travers le désert se trouvait le lac salé Eyre, entièrement asséché, situé sur une nappe phréatique qui recouvre 22% du continent australien.

Sur le chemin du retour, nous avons sillonné la Barossa Valley, reconnue internationalement pour ses vins. Nous avons visité plusieurs caves et dégusté quelques crus, mais, sans doute un peu chauvins, nous étions et restons amateurs de vin français.

Parmi les nombreux immigrants venus peupler l’Australie se trouvaient des Prussiens, des Italiens, des Grecs, des Chinois, des Anglais… et des Allemands. Nous sommes ainsi tombés sur le village de Hahndorf aux touches germaniques prononcées (de la choucroute au menu des restaurants, des boutiques minuscules à colombages…).

Petit aparté : le gouvernement australien a déclaré le 7 février journée nationale de deuil suite aux incendies qui ont ravagé le Victoria.


28/02/2009
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